Renforcement de la sécurité alimentaire des familles vulnérables et de la participation citoyenne dans la région de Gourma

L’asbl Frères des Hommes Luxembourg (FdH) poursuit le développement de projets au profit de populations vulnérables notamment en Afrique autour de trois thématiques prioritaires : la sécurité et la souveraineté alimentaire, la citoyenneté active, incluant l’autonomie des femmes, et le développement durable.

Le projet présenté s’inscrit dans l’accord-cadre 2023-2027 avec le Ministère des Affaires Étrangères et Européennes du Luxembourg (M.A.E.E.).
Le dossier complet est joint dans les annexes du projet. Il reprend l’ensemble des projets sur la période dont l’approche thématique (voir en page 29 de l’annexe Demande MAEE – Accord- Cadre 7) est identique bien qu’adaptée aux situations particulières des bénéficiaires et des zones géographiques.

Il se déroule dans les territoires est du Burkina Faso, dans la province de Gourma, durement touchée par la crise sécuritaire.
La région, une zone relativement sécurisée, compte de ce fait un nombre important de personnes déplacés internes fuyant les violences.

Le taux de pauvreté y est très élevé (jusqu’à 57%), plus de 360.000 personnes sont en situation de crise alimentaire. L’accès à la santé est aussi affecté, avec de nombreux centres de santé fermés ou inaccessibles.
Les infrastructures agricoles et les marchés locaux sont désorganisés, entrainant une chute des revenus et des pénuries alimentaires chroniques.
On note également de nombreux cas de violences sexuelles envers les femmes

Le projet cible s 7.500 bénéficiaires dont 4.285 femmes, 3.215 jeunes (f/m), 100 ménages vulnérables et des agriculteurs fragilisés pratiquant une agriculture de subsistance.

Le projet est réalisé par l’Association Tin Tua (ATT), un partenaire historique de FdH, solidement ancré auprès des populations ciblées, comptant une expérience de plus de 30 ans dans les 2 objectifs principaux fixés pour répondre aux défis de pauvreté, de sécurité alimentaire et de gouvernance dans un contexte de crise sécuritaire persistante :
– Le renforcement des moyens de subsistance des familles par l’agroécologie, la diversification et la sécurisation des revenus des ménages,
– La promotion de la participation citoyenne et du dialogue intergénérationnel.

Les activités génératrices de revenus qui sont mises en place et qui comprennent la fourniture des outils, machines, ustensiles, cheptels de départ, etc.., sont :
– L’élevage et les métiers annexes (l’embouche ovine et caprine, l’aviculture, la vente de lait et d’œufs, la boucherie et la vente de viande),
– La restauration,
– La production et vente de savon artisanal
– La couture et la vente de pagnes traditionnels, vêtements pour enfants,
– La vente de condiments, de fourrage, de lait.

ATT dispose d’une équipe technique expérimentée et spécialisée en agroécologie, éducation, développement communautaire et mobilisation sociale.
Un dispositif de suivi-évaluation a été intégré dans le projet dès sa conception.

Il sera fait usage de ses infrastructures existantes (centres d’alphabétisation et de formation) et de la réutilisation des équipements agricoles et éducatifs disponibles auprès de ses communautés partenaires.

Le projet permettra de réduire l’exode rural par la création d’opportunités locales viables pour les jeunes, renforcera les capacités organisationnelles des structures communautaires et, grâce à l’intégration de thématiques (genre, environnement, droits humains, pratiques agricoles durables et adaptées au contexte climatique, etc) il permettra de consolider la cohésion sociale entre les différentes communautés.

Le rapport narratif à fin 2024 est joint aux annexes (voir Rapport 2024 au MAEE).

Le coût total du projet sur la durée (5 ans de 2023 à 2027) est de € 276.654. Il est cofinancé par le M.A.E.E. à 80%.
Le partenaire local intervient financièrement dans le coût total du projet pour € 27.654 (10%).

Pour les 3 dernières années du projet (2025 à 2027) le coût du projet est de € 121.427 et FdH doit encore trouver la somme de € 12.125 (10%).

C’est le montant de l’aide qui est sollicitée.