Lieu
Kenya

Date de début et de fin
décembre 2025 - septembre 2026

Association
PROGRAMMES D'AIDE ET DE DÉVELOPPEMENT DESTINÉS AUX ENFANTS DU MONDE

Montant
10 000 EUR
Projet n° 470

Prévention et atténuation des violences basées sur le genre (VBG) dans le bidonville de Kibera (Nairobi)


Association
PROGRAMMES D'AIDE ET DE DÉVELOPPEMENT DESTINÉS AUX ENFANTS DU MONDE
https://www.padem.org

Description

1. Présentation générale
Thématique : Égalité de genre, lutte contre les violences basées sur le genre, autonomisation économique des femmes
Population cible : 50 familles à risque de VBG (bénéficiaires directs), environ 1 000 personnes touchées indirectement.
Zone d’intervention : Bidonville de Kibera, Nairobi – Kenya
Durée du projet : 24 mois 07/2024 à 09/2026.

2. Résumé opérationnel
Le projet présenté vise à renforcer la prévention et la réponse aux violences basées sur le genre (VBG) dans le bidonville de Kibera, l’un des plus vastes d’Afrique, caractérisé par une forte précarité économique, une insécurité chronique et une prévalence élevée des violences faites aux femmes et aux filles.
Le projet est porté par PADEM et son partenaire de longue date, la Kibera Girls Soccer Academy (KGSA).
Il s’inscrit dans une dynamique durable de transformation sociale et communautaire, en contribuant à la mise en œuvre de la Feuille de route nationale du Kenya pour l’égalité de genre et l’élimination de la VBG d’ici 2026.

3. Contexte et justification
– Le Kenya, bien qu’ayant enregistré des avancées législatives en matière d’égalité de genre, demeure confronté à une forte prévalence des violences faites aux femmes. Selon le Kenya Demographic and Health Survey (2020–2022), 45 % des femmes âgées de 15 à 49 ans ont subi des violences physiques et 14 % des violences sexuelles.
– Le bidonville de Kibera, situé au sud de Nairobi, abrite plus d’un million de personnes vivant dans une extrême précarité. Les femmes y sont particulièrement exposées aux abus, accentués par l’insécurité, la pauvreté et l’absence d’infrastructures adéquates.
Les constats réalisés par KGSA et les enquêtes nationales démontrent l’urgence d’interventions ciblées pour réduire l’exposition des femmes à la violence, renforcer leur autonomie et promouvoir des comportements communautaires protecteurs.

4. Partenaires du projet
L’asbl PADEM Luxembourg œuvre depuis plusieurs années au Kenya dans les domaines de l’éducation, de l’habitat et de la lutte contre les violences basées sur le genre. Son expertise en ingénierie sociale et en accompagnement communautaire garantit la qualité et la pérennité du projet.
KGSA, fondée en 2007, est une association locale engagée dans la promotion de l’égalité des sexes, l’éducation des filles et la lutte contre les violences sexistes. Son expérience de terrain et son enracinement communautaire font d’elle un partenaire privilégié pour la mise en œuvre du projet à Kibera.

5. Objectifs du projet
Objectif général : Contribuer à la réduction durable des violences basées sur le genre à Kibera par l’amélioration des conditions de vie, la sensibilisation et l’autonomisation des femmes.
Objectifs spécifiques :
– Renforcer la sécurité de 50 familles à risque par la réhabilitation participative de logements et l’installation d’éclairages publics.
– Améliorer les connaissances communautaires sur la prévention et la protection des enfants et contre les VBG, et leur mobilisation.
– Développer la résilience économique des 50 femmes cheffes de famille à travers l’entrepreneuriat, la couverture santé et la mise en place de groupes d’épargne et de crédits communautaires.

6. Bénéficiaires
– Bénéficiaires directs : 100 personnes issues de 50 familles à risque.
– Bénéficiaires indirects : environ 1 000 habitants des zones ciblées.

7. Durabilité et stratégie de sortie
Le projet repose sur une approche participative renforçant les capacités locales et l’appropriation des bénéficiaires :
– Gestion communautaire des fonds et des groupes d’épargne ;
– Entretien durable des lampadaires par les comités locaux ;
– Suivi post-projet assuré conjointement par PADEM et KGSA ;
– Reproductibilité du modèle dans d’autres zones vulnérables.

8. Impact attendu
– Réduction tangible des risques de VBG dans les zones ciblées ;
– Amélioration du sentiment de sécurité et des conditions de logement ;
– Renforcement du pouvoir économique et décisionnel des femmes ;
– Consolidation des réseaux communautaires de solidarité et de prévention ;
– Contribution à la stratégie nationale kenyane d’élimination des violences de genre.

9. Affectations des fonds et Financement
Le détail de l’affectation des fonds est repris en pages 17 et 18 de l’annexe « Présentation du Projet/Informations financières ».

Le coût du projet est fixé à € 74.700, cofinancé par le Ministère des Affaires Étrangères et Européennes du Luxembourg pour 60% et par une participation locale de € 14.940, au total € 59.760.
Il reste une somme de € 14.940 à trouver sur laquelle l’association sollicite une aide de la Fondation NIF.


Evolution du projet
Le projet est en cours depuis décembre 2025 et il devrait se terminer en septembre 2026.