Pour un meilleur accès à l’eau et à l’assainissement dans 6 écoles de Corail et de Pestel, Haïti.

L’association Pro-Action Développement (PAD), créée en 2004, a pour objectif de mettre en place, de réaliser et d’appuyer, à la demande des populations et en collaboration avec des partenaires locaux, des projets de développement ciblant les populations les plus démunies.

Les projets sont orientés sur le thème « Assainissement Eau potable et Hygiène (EAH) » d’abord au Malawi (2004 et 2006) ensuite au Burundi (2010 et 2014) avant de se concentrer sur son programme EAH « sante m se richès mwen » (ma santé c’est ma richesse) lancé fin 2012 en Haïti avec pour but d’améliorer durablement l’état de santé des communautés enclavées de Corail.

Il se décline sur plusieurs thèmes : la sensibilisation du grand public, de la jeunesse, des communautés rurales et urbaines et la mise en place de structures communales et régionales permettant la pérennité des actions entreprises (réalisation de latrines et de points d’eau avec puisage) avec une attention toute particulière sur les écoles.

L’association souhaite poursuivre, malgré les difficultés locales, ses actions envers cette population très défavorisée (un pays ayant un des plus hauts taux de mortalité infantile principalement à cause des diarrhées) dans la même région de la Grand’Anse, selon son programme qui a prouvé depuis plus de 10 ans son efficacité.
Les objectifs principaux visés sont l’amélioration de la santé des élèves, de l’hygiène, de l’accès à l’eau et de son assainissement.

Le nouveau projet concerne, toujours en même zone rurale de Coraïl et Pestel, 5 nouvelles écoles primaires (environ 600 enfants, 40 professeurs et les 20 membres du personnel administratif) ne disposant d’aucune infrastructure sanitaire ou d’eau potable fonctionnelle et dont certaines ont été touchées par le séisme de 2021.

Il s’agit, grâce aux formations du corps enseignant, d’assurer l’adoption des pratiques empêchant la propagation des maladies liées à l’eau et au manque d’hygiène, et la consolidation de nouveaux comportements usuels par leur incorporation dans le cursus scolaire.

Des blocs sanitaires seront construits dans chacune des écoles. Ces blocs sanitaires avec latrines à fosse et urinoirs seront construits ainsi que dispositifs pour assurer le lavage des mains.
Pour assurer un accès à l’eau potable, des citernes de récupération d’eau de pluie (3m de haut sur 2.5 mètres de large) seront mises en place dans chacune des écoles, et raccordées aux toits de celles-ci.
Comme dans les projets déjà réalisés, certains travaux se feront avec l’aide des collectivités locales.

Dans chaque école un Comité scolaire veillera à la bonne utilisation et à la maintenance des ouvrages tandis qu’un Club santé assurera la promotion de l’hygiène et de la santé tant dans l’école que dans les communautés voisines.
Les comités, formés dès l’initiation du projet, seront constitués d’élèves, de parents d’élèves et de professeurs. Ils disposeront d’outils didactiques et de matériel d’entretien.

Le coût du projet est établi à € 61.046.
L’association doit introduire son projet auprès du Fonds Vivaqua (Fonds de Solidarité International) dans le cadre de son appel à projets avant le 30 juin 2023, en collaboration et avec l’aide de la Commune d’Etterbeek (Bruxelles).
Pour que son projet soit pris en considération, elle doit apporter la preuve que le solde du financement sur sa demande soit couvert. Elle dispose déjà de dons et de fonds propres.
Pour assurer son dossier, elle demande une aide de € 20.000 dont la confirmation éventuelle pourra contenir une clause suspensive au cas où son projet ne serait pas sélectionné. Elle dispose d’un allié de choix pour la défense de son projet.

En janvier 2024, le Fonds Vivaqua confirme, au travers de la Commune d’Etterbeek, son financement à concurrence de € 58.856, la Commune intervenant en sus pour € 6.700, toutefois, le nombre d’écoles passe de 5 à 6. Par contre les dons de Total Énergie et de la Commune d’Ohey qui devaient être consommés avant fin 2023, ont été réaffectés sur d’autres projets en cours et en manque de financement.