
Appui à la résilience des communautés indigènes Maya K’iché du Guatemala
L’asbl Frères des Hommes Luxembourg (FdH) poursuit le développement de projets au profit de populations vulnérables notamment en Amérique Centrale autour de trois thématiques prioritaires : la sécurité et la souveraineté alimentaire, la citoyenneté active, incluant l’autonomie des femmes, et le développement durable.
Le projet présenté s’inscrit dans l’accord-cadre 2023-2027 avec le Ministère des Affaires Étrangères et Européennes du Luxembourg (M.A.E.E.).
Le dossier complet est joint dans les annexes du projet.
Il a pour but d’améliorer durablement les conditions de vie des familles et communautés rurales indigènes maya K’iché au Guatemala, confrontées aux crises démocratiques, sociales, économiques et climatiques.
Elles connaissent des taux de pauvreté et d’extrême pauvreté très importants et les indices de développement les plus faibles avec des taux de malnutrition chronique pouvant atteindre 69% chez les enfants de moins de 5 ans.
De ce fait, la population donne la priorité aux besoins essentiels de survie en laissant les besoins stratégiques au second plan.
Le système patriarcal et sexiste existant rend la participation des femmes dans les prises de décision très difficile. On constate également des taux élevés de violence contre celles-ci.
Il n’existe pas de volonté politique pour instaurer de loi-cadre garantissant la protection des ressources naturelles.
Les buts du projet sont d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des bénéficiaires par la mise en place de 15 parcelles familiales pilotes chaque année, par des formations en techniques agroécologiques adaptées (compost, rotation et cultures associées, distribution de semences et outils de base), et par le développement de l’économie locale en appuyant 3 réseaux municipaux de 31 groupes majoritairement de femmes organisées au niveau communautaire dans la création de microentreprises solidaires (transformation alimentaire, artisanat), ainsi que leur formation en gestion et commercialisation et à l’épargne grâce à la création de fonds tournants d’investissements locaux.
Les bénéficiaires directs sont au nombre de 570, des productrices/eurs à petite échelle, dont 370 femmes organisées au niveau communautaires qui participent à la planification, l’exécution et l’évaluation du projet.
Le projet touche globalement 2.850 personnes. Elles sont impliquées dans la gestion des réserves communautaires des semences, dans les groupes d’autoépargne et dans les actions en faveur du développement économique.
Le partenaire local ASERJUS est une ONG qui concentre ses activités sur le renforcement des organisations communautaires de base en milieu rural et périurbain. Elle les encourage à être actives dans l’organisation sociopolitique locale et nationale, la démocratie, la justice sociale et favorise la présence dans ces domaines des populations indigènes et métisses.
L’Ong soutient la planification du développement en partant des expériences, de la culture et des initiatives de la population.
Plus d’information, voir https://www.serjus.org.gt/
La collaboration entre FdH Luxembourg et ASERJUS date de 1996.
Le coût global du projet (2023 à 2027) est de € 276.654 cofinancé à 80% par le M.A.E.E.
La part du partenaire local sur la durée du projet est de 10%, identique à l’apport de FdH.
L’association doit assurer un apport de € 16.662 pour les 3 dernières années du projet, sur lequel elle sollicite une aide totale ou partielle de la Fondation NIF.