Lieu
Belgique

Date de début et de fin
janvier 2015 - décembre 2017

Association
UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES

Montant
280 000 EUR
Projet n° 126

Amélioration des stratégies diagnostiques et thérapeutiques pour une maladie hématologique affectant des sujets jeunes : le syndrome hyperéosinophilique


Association
UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES
Université Libre de Bruxelles

Description

Ce projet de recherche médicale porte sur une maladie rare (orpheline), appartenant aux maladies inflammatoires chroniques, dont les conséquences sont fortement handicapantes voire potentiellement létales. La découverte de la perturbation moléculaire responsable de la maladie dans un petit sous-groupe de patients il y a une dizaine d’années a bouleversé le traitement et donc le pronostic pour ces derniers. Cependant, pour la grande majorité des patients, les mécanismes restent inconnus malgré des années d’études en Belgique et ailleurs dans le monde. Cette méconnaissance, couplée au fait que les gros bailleurs de fonds que sont les industries pharmaceutiques ne s’intéressent pas à ce genre de maladie peu rentable pour eux, explique le progrès très lent au plan du développement de nouveaux traitements.
Il existe cependant depuis peu un traitement très pointu et prometteur, développée pour le traitement de l’asthme, dont l’efficacité éventuelle pour cette maladie orpheline, doit être déterminée de manière approfondie à travers la recherche, qui ne peut être qu’académique.
Le projet poursuit deux objectifs :

développer et valider un outil diagnostique simple et fiable, afin de faciliter la distinction de différents sous-groupes de patients, et ce en vue d’une meilleure sélection pour des traitements pointus (y compris celui cité plus haut) ;
étudier in vitro le fonctionnement des globules blancs impliqués, afin de s’assurer de l’innocuité de ce traitement très novateur et surtout d’identifier des molécules qui pourraient, comme dans le cas des cancers, faire l’objet d’une intervention thérapeutique encore plus ciblée, car agissant en amont des mécanismes pathogènes, et donc, in fine, de prévenir de développement de la maladie.

Le projet est partiellement financé par le Fonds National de la Recherche Scientifique.
Toutefois, il faut qu’une doctorante (spécialisée en médecine interne) puisse se consacrer à plein-temps à ces travaux durant trois ans ; il faut également couvrir une partie des frais du projet (incluant l’achat de réactifs permettant de procéder à des analyses de sang complexes, non standardisées et d’interprétation délicate, disponibles seulement dans une poignée de centres spécialisés).
Ce projet sera mené, en connexion avec d’autres centres actifs sur ce terrain, dans un hôpital universitaire de référence (Bordet et Erasme)  ayant une visibilité internationale pour cette affection, et possédant une des plus grandes cohortes répertoriées de patients.
La demande d’allocation pour les trois années s’élève à € 280.000, à raison d’un tiers chaque année.
 


Evolution du projet
Projet terminé en décembre 2017.